L’Afrique a signé une belle performance aux Championnats du monde d’athlétisme de Tokyo en remportant 23 médailles (10 Or, 7 Argent, 6 Bronze), soit la meilleure moisson en or depuis Pékin 2015 (32 médailles, dont 12 en or).
Cette performance dépasse celle de Budapest 2023 (26 médailles dont 9 en or), d’Eugene 2022 (28 médailles, 9 en or), de Doha 2019 (26 médailles, 7 or) et de Londres 2017 (27 médailles, 9 en or). Depuis Pékin, Tokyo représente la deuxième meilleure campagne africaine aux Mondiaux d’athlétisme.
Le Kenya reste la locomotive africaine avec 11 médailles dont 7 en or, égalant son record de 2015. Faith Kipyegon a décroché son 4e titre mondial au 1500 m, Beatrice Chebet a dominé les courses longues (5000 et 10000 m), Emmanuel Wanyonyi a établi une meilleure performance mondiale sur 800 m, Peres Jepchirchir a gagné le marathon féminin et Lilian Odira qui a remporté aussi l’or du 800 m établissant un record du championnat de 1:54.62 à Tokyo.
Le Botswana a remporté deux titres d’or grâce à Collen Kebinatshipi (400 m) et le relais 4×400 m, renforçant sa stature sur la scène mondiale, accompagné du bronze de Bayapo Ndori. La Tanzanie a surpris avec Alphonce Simbu champion du marathon masculin.
L’Algérie, le Maroc et le Nigéria ont chacun obtenu une médaille d’argent, respectivement par Djamel Sedjati (800 m), Soufiane El-Bakkali (3000 m steeple) et Tobi Amusan (110 m haies). L’Afrique du Sud s’est distinguée avec une médaille de bronze au relais 4×400 m.
Contres performances et déceptions
Certaines nations ou athlètes n’ont pas répondu aux attentes. L’Éthiopie, habituée aux podiums sur les courses de fond, a limité sa récolte à quatre médailles (deux argent et deux bronze). Letsile Tebogo (4e au 200 m), Hugues Fabrice Zango (7e au triple saut) et Marie-Josée Talou (7e au 100 m) ont manqué le podium.
Par ailleurs, la suprématie des athlètes nés sur le continent africain s'est effritée chez les hommes à Tokyo où tous les titres, du 1 500 au 10 000 m, ont été remportés par des Occidentaux.
APANEWS