En prélude à la 6è édition du championnat d’Afrique de cross-country prévu le 8 avril prochain au Togo, Agopomé Kodjovi Raphael, membre du Comité local chargé de l’organisation affiche une grande assurance.
Comment le Togo prépare l’évènement ?
L’évènement se compose de deux volets. Il y a la réunion du Conseil de la CAA qui aura lieu les 6 et 7 avril. Dans ce cadre le président de la CAA Hamad Kalkaba Malboum a effectué une visite au Togo du 19 au 22 janvier 2020. Il a eu une rencontre avec le ministre des sports, le premier ministre, chef du gouvernement et le Chef de l’Etat du Togo. C’est pour vous rassurer que le Togo se prépare d’une manière exceptionnelle pour accueillir la crème de l’athlétisme africain.
Disposez-vous de moyens nécessaires pour accueillir tous les participants ?
Oui. Je peux vous rassurer à ce sujet. Pour l’organisation de ce cross-country, la Confédération africaine d’athlétisme a décidé d’appuyer le pays organisateur avec une subvention de 50 mille dollars. A la réputation de bon organisateur de mon pays, le gouvernement de la République a décidé de mettre à la disposition de l’organisation une somme qui fait près de 10 fois ce qu’a donné la CAA. (Ndlr : on peut estimer à 250 millions de Fcfa). Cela veut dire qu’il y a une volonté nationale incarnée par le président de la République Faure Eyadema de faire de cet évènement un moment exceptionnel.
La Fédération Togolaise est-elle en mesure de répondre à toutes les attentes… ?
Je peux vous dire oui. Mais cela n’est pas seulement une affaire de la Fédération togolaise. Le Togo, conscient du fait que l’organisation de cette compétition est un évènement très important surtout qu’elle verra la présence des sommités de la CAA et de World Athletics, a pris à bras le corps sur soi d’accueillir cette compétition continentale dans la dignité et la tradition togolaise. Tous les membres de la CAA, de World Athlétics et les acteurs de l’athlétisme africain auront un accueil chaleureux. La fédération sera prête à 100%.
Le Togo sera-t-il représenté, et comment les athlètes se préparent-ils ?
Effectivement, le Togo sera représenté. Certes notre pays n’est pas un pays habitué à gagner les championnats d’Afrique de cross-country mais nous voulons figurer à cette compétition avec dignité. C’est pourquoi le Togo a décidé depuis le mois de décembre de regrouper les athlètes qui participeront à cette compétition. Ils ont débuté les séances d’entrainements pour mieux aborder cette compétition.
Quels sont ces athlètes ?
Il y a Moise Ba Kombaté, un habitué de toutes les courses de demi-fond et de fond dans la sous-région. Il a plusieurs fois remporté le tournoi de demi-fond du Burkina Faso, de Dakar et même en Côte d’Ivoire. Du côté féminin il y’aura Maiza Alimine qui a gagné à trois reprises le marathon de l’autoroute de Dakar. Derrière eux il y’aura d’autres athlètes sélectionnés par le Directeur technique national (Dtn). Ils seront tous au centre de développement d’athlétisme de Lomé pour se préparer.
Les élections au Togo n’auront-elles pas un impact sur la compétition ?
Non. Parce qu’au départ la compétition était prévue du 28 février au 1er mars et compte tenu des élections qui sont prévues pour le 22 février 2020, cette date a été reportée aux 6, 7 et 8 avril 2020. Et lorsque le Chef de l’Etat a été saisi par le président Kalkaba, il a décidé de s’impliquer et de s’investir totalement pour la réussite de cet évènement. Parce que c’est un cadeau offert à la jeunesse togolaise. Vous savez bien qu’au niveau mondial les africains sont les meilleurs dans le domaine du cross-country. Et donc quoi de plus normal que d’encourager ces genres d’initiatives. C’est un honneur pour la République du Togo qui en attend des retombées très positives. Le président de la République et son peuple veulent offrir à toute la jeunesse africaine un spectacle de qualité
Comment se fait la mobilisation ?
Le président de la République a lui-même lancé un appel solennel à tout le peuple Togolais pour venir massivement à cette compétition.
Par Anicet Zio
